5.
Un peu de crème solaire
Le
système solaire Cette image montre le
soleil et les planètes dans l’ordre de leur éloignement au soleil. L’aspect des planètes est
conforme à la réalité. L’échelle des grosseurs est
à peu près respectée : environ 1 pour le Terre, 10 pour Jupiter, 100
pour le soleil. Par contre l’éloignement
respectif des planètes au soleil n’est pas du tout à l’échelle puisqu’il
varie de 1 pour la Terre à 5 pour Jupiter, 10 pour Saturne et 40 pour Pluton. Voici un tableau comparatif
des principales caractéristiques des planètes, la Terre étant prise comme
référence. L'unité astronomique (UA) est le rayon de l'orbite terrestre
(environ 150.000.000 de km) .
(1) révolution autour du
soleil (2) rotation de la planète
sur elle-même. Pour le soleil, il tourne sur lui-même plus lentement aux
pôles en surface (36 jours) qu'à l'équateur en surface (25 jours) ou à
l'intérieur (27 jours). ● Nous remarquons
qu'à elle seule, la grosse Jupiter pèse plus de deux fois la somme
de toutes les autres réunies. Elle est 317 fois plus lourde que la Terre
alors que sa plus sérieuse rivale, Saturne, n'atteint que 95 fois la
masse terrestre. Non contente d'être la plus lourde,
Jupiter est aussi la plus grande (11 fois le diamètre de la Terre) mais dans
ce domaine, Saturne, plus légère que l'eau, lui tient tête
avec 9,4 diamètres terrestres. ● Remarquons aussi
que les 4 premières planètes sont confinées dans un espace relativement
restreint autour du soleil (1,5 fois le rayon de l’orbite de la
terre) mais pour les autres les écarts augmentent
rapidement: 5, 10, 20, 30, 40 fois le rayon de l’orbite
terrestre. Il va donc être difficile de représenter ces orbites sur un dessin
à l’échelle (sur une feuille de 40 cm les 3 premières orbites occuperaient 1
cm). ● Les orbites les
plus elliptiques (forme ovale) sont celles de Mercure (e= 0,21)
et Pluton (e=0,25) les autres peuvent être grossièrement assimilées à
des cercles (e entre 0,01 et 0,09) . Notons
maintenant deux faits très importants : ● Plus
le rayon de l'orbite d'une planète est petit, plus la période de révolution
de la planète autour du soleil est courte, plus la planète tourne rapidement
sur son orbite. Pour faire un tour du soleil, il faut 2,8 mois à
mercure dont le rayon orbital mesure environ 50 millions de km et 247 ans à
Pluton qui gravite à 6 milliards de km du soleil. Une vidéo pour présenter
le plan de l'écliptique et expliquer pourquoi Pluton n'est plus une planète. Le
plan de l'écliptique Le plan de l'écliptique et
le déclassement de Pluton. Par Nicolas Braneyre Lancez la vidéo et ... passez en mode "plein écran". ● L'écliptique est le plan de l'orbite terrestre autour
du soleil. L'angle que font les autres orbites avec l'écliptique a été
précisément mesuré et figure dans le tableau précédent. Pour donner un ordre
d’idée remarquons qu’au cours d’une minute de temps la grande aiguille
d’une montre ou d’une horloge parcourt un tout petit angle dont la
mesure est 6°. On remarque que pratiquement toutes les
orbites (mis à part celle de Pluton) font avec l’orbite terrestre un angle
dont la mesure est comprise entre 0,77 et 7°. Donc toutes ces orbites sont
contenues à quelques degrés prés dans un même plan que l’on appelle le plan
d'écliptique. Pluton fait exception mais
cet objet (original à plus d’un titre) n’est plus une planète depuis qu’une
récente convention d’astronomes lui a retiré son statut. L’animation ci-dessus donne
une idée de l’écliptique mais ni l’échelle des orbites, ni les différences
entre les périodes de révolution des planètes n’ont été respectées. (La
trajectoire particulière, bleue, est celle d’une comète.) La terre est la 3e planète
à partir du soleil. Les planètes dont l’orbite
est à l’intérieur de celle de la Terre, c'est-à-dire Mercure et Vénus, sont
dites planètes inférieures. Les autres sont les planètes
supérieures. Outre le soleil et les planètes,
le système solaire comprend les comètes et de nombreux astéroïdes ou
planétoïdes de la taille approximative de Pluton. Certains de ces objets sont
captifs du soleil et décrivent autour de lui des orbites rondes ou
elliptiques. C’est le cas des comètes périodiques comme Halley ou de
certains astéroïdes qui se situent en
nombre soit dans une ceinture d’astéroïdes occupant une orbite intermédiaire
entre mars et Jupiter, soit aux confins du système solaire, à plus de 5
milliards de kilomètres du soleil. Et puis il y a les objets
de tailles diverses, momentanément captifs du système mais qui sont
susceptibles soit d’être éjectés du système en une trajectoire parabolique ou
hyperbolique, soit de terminer dans un choc avec un objet captif, une planète
ou le soleil lui-même. Essayons maintenant de
projeter l'écliptique sur la sphère céleste. |